C'est un équilibriste. Petit et léger. Son frère un peu moins, replet car trop gourmand ; l'échelle lui donne le tournis et puis près des avants toits il y a un nid d'abeilles qui le force à faire de trop grands gestes. Winterstein! Pierre d'hiver me...
Mon sommeil est en général profond depuis qu'a disparu l'alzheimer de ma mère , depuis que certaines traitrises amies ont pris de l'âge. Je ne me souviens pas de mes rêves; je ne fais pas de cauchemars même sur" ses séjours" dans la ville brésilienne...
Reste un peu dans ma mémoire toi, l’homme, l’animal blessé, reste un peu dans ma mémoire. Tes murmures sonnent la sagesse d’une vie vécue, ton regard devine la paix, ton cœur bat au rythme des battements d’ailes de l’aigle. Josephine Bacon innue
« On est en train de refaire les Amériques dont on a été privé, tous, explique l’écrivain-géographe, Jean Morisset. Des rencontres comme celles-ci, entre autochtonies du Nord et du Sud, sont des veines continentales qui retrouvent leur circulation. »...
La lumière a reparu au soir quand on ne pouvait plus y croire. Elle s'est posée, comme un doigt sur la flûte à mi-hauteur du grand arbre : longue note, unique, sur le frêne dont elle a fait blondir le feuillage et le bois. Blessés, humiliés même par la...
Pourtant, il y a de la douceur, la façon comme un sourire en avril que le prunus et le cerisier ont d’éclore ; à des carrefours, la marche suspendue le temps qu’on hésite, et le corps qui prend avec grâce une pause inconnue ; le rythme plus lent sur lequel...
Ils sont les ennemis de l’espoir ma bien-aimée De l’eau qui ruisselle, de l’arbre à la saison des fruits, de la vie qui pousse et s’épanouit. Car leur front marqué du sceau de la mort, – dent pourrie, chair décomposée – Ils vont disparaître à jamais....
J'écris pour me sauver Pour saluer ce qui reste Un bourgeon de soleil oublié sur ma veste Une main reconnue qui se fond dans ma main Et les géographies tremblantes du chemin R.G.Cadou