Bardenas, voici.
Enfin, le soleil déclina . Nous partîmes sur un chemin caillouteux qui défonçait le mauvais vélo, les cuisses, l'entre- jambes et les poignets...ne plus savoir comment s'y tenir sans souffrir. Mais quel spectacle ! Comme un rideau qui se lève et laisse les projecteurs illuminer , empourprer tout l'espace . A chaque minute , un rayonnement différent incendiait un couleur ocrée , ou apaisait une teinte trop violente. Une douceur infinie dans l'air pour traîner , en contemplation, affalée à côté de la monture.
La fraicheur tomba. Le poncho n'était plus suffisant. Rentrer au bercail.