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Par delà les fleuves

Publié le par si-peu-de-nous.over-blog.com

 

 

Chaque fleuve déplie son lit à un monde au-delà. ... droit vers le large puis par-delà l'horizon,haut dans les nuages le retour en terre connue. Adour, Ebre et Rhône.

Impétueux et roulant de galets, puissant ou enflé de marées, il finit, indolent, par se prélasser.

Nous hésitons sur le rivage. La hauteur de la colline nous convient bien.

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H
Le fleuve, une mère qui appelle.<br /> <br /> Hélène*
S
<br /> <br /> c'est ainsi que tu le sens.<br /> <br /> <br /> <br />
R
C'est le Rhône que je connais le plus, pour avoir habité non loin ( Donzère, Viviers)... outre la puissance au pied des falaises, il y a des bras morts, ( indolents) qui se prélasssent dans des<br /> sortes de zones fossiles (les lônes)... dans ces zones immobiles et ombreuses, où la végétation s'interpénètre... je reconnais aussi l'odeur des eaux immobiles, et terres limoneuses.. traversées de<br /> échos des grenouilles
M
<br /> C'est à Bayonne,sur le Pont-Saint-Esprit que j'ai "attrapé" l'amour des fleuves à leur embouchure, à leur rencontre fusionnelle avec la mer quand les marées remontent jusqu'à la ville et au-delà,<br /> quand les eaux s'enlacent, s'adoucissent et se salent à la fois.<br /> Nous avions quinze ans, nous étions collégiennes, le pont séparait nos ancrages familiaux.Nous étions amies "à la vie-à la mort"et nous jouions tous les soirs aux va-et viens: tu me raccompagnes-je<br /> te raccompagne.Bras dessus bras dessous, nos chevelures emmêlées pour les confidences, les fous-rires et les rêves partagés.Combien d'aller et retours? on ne comptait pas,essuyer les remontrances<br /> des mères faisait partie du plaisir...Au milieu du pont nous nous arrêtions près de quelque pêcheur immobile et rêveur, et nous nous hissions pour regarder comme lui les eaux qui tourbillonnaient<br /> autour des piliers.En silence , comme à hauteur du fleuve, nous allions à la rencontre de l'océan...C'étaient nos plus beaux soirs du monde...ô le vent, ô la mer !<br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> Quelle belle évocation! pour moi, c'est encore pareil. Quand je suis sur le Pönt St Esprit , mon corps et mon coeur disent " Ô le vent, ô la mer !"  Comment est-ce possible à des années de<br /> distance? Vite , que nous allions à Bayonne ENSEMBLE.<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> Oui, l'Adour à le côté féminin des humeurs océanes.<br /> <br /> <br />
D
<br /> oui mais l'Adour a,à une certaine époque,refusé de se donner à l'océan pour errer dans les sables landais et se suicider à Vieux Boucau.Faut il voir dans ses hésitations son caractère féminin?<br /> <br /> <br />
.
<br /> Du cycle la contemplation des fleuves nous enseigne la certitude tranquille.<br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> J'aime le cycle des saisons et surtout certaines certitudes miennes quand il y a trop de mouvance autour.<br /> <br /> <br /> <br />
P
<br /> ....et le p'ti Saint-Laurent,lui? Rien pour lui! Misère!<br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> Je pense souvent au grand St Laurent qui a été ma mer intérieure pendant un an lorsque l'océan me manquait comme vous manquait la neige à Bayonne.<br /> <br /> <br /> Mais c'est sutout à la débâcle qu'il m'a le plus fascinée tellement c'était beau de voir ces plaques de glace de l' azur le plus pur qui se détachaient en geignant.Amitiés<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> Métaphore du temps qui passe, d'une naissance qui jaillit au creux d'un rocher menu pour aller vers la large vieillesse, le fleuve, ce compagnon de je(u) invite à la pensée.<br /> Peut être est-ce que la Loire et ses affluents, larges, fiers et parfois si traitres, me racontent mes ancêtres? Alors de Le Gapeau, tour à tour asséché ou bien vibrionnant, me parle des excès des<br /> gens de ce Sud où je vis avec tant de plaisir.<br /> <br /> amitiés<br /> Arthémisia<br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> Le temps qui passe..oui.mais parfois avec certaines rivières sans brusquerie, juste l'esprit qui flotte, comme voguent les rêves.<br /> <br /> <br /> <br />