Première baignade d'octobre
De Linxe à Vielle, la route file rectiligne ourlée de bruyères et d'aiguilles de pins dans le soleil d'automne chatoyant à colin -maillard entre les pins. Je respire l'odeur aimée à pleins poumons.
De la Lette à Pichelèbe,le rivage est ourlé de myriades de bris de coquillages bruissantes aux flux des vagues.Au fouler, les doigts de pieds s'y écartent de plaisir.
Dans l'espace, le ventre blanc- éclatant d'une mouette ( étonnamment seule et silencieuse) sur un ciel qu'on ne peut imaginer plus parfaitement bleu.
Corps étendu , appelé, éclaboussé, pourléché par les vagues recommencées.
Je ne quitte jamais l'océan sans un dernier regard depuis la dune qui me dit tout le regret de cette séparation.