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Les câles puent..le navire tangue.

Publié le par si-peu-de-nous.over-blog.com

 


 

 

  Takiieddine,Bourgi le  repenti, Gaubert, Bazire, Servier, Dominique, Bettencourt and Co, Guérini....la liste est longue sur la frégate de Neuilly et de Merseille. Les cales secrètes regorgent et puent. Le navire tangue alors il faut le torpiller. Touché- coulé! Les médias sont déboussolés ou aveugles depuis longtemps.

Ils sont notre honte et ils nous abusent. 57 millions  sucrés à l'Education Nationale exsangue pour rembourser l'affaire de Taïwan.

Qu'une vision : accumuler le pouvoir, l'argent  et les avantages  et mépriser la piétaille qui  à leurs yeux ,n'a pas le talent  singulier de s'en sortir.

Troupeau muselé.

Où sont les contre-pouvoirs? Il faut les réclamer fort  avant de couler dans des bas fonds plus sordides!

 

 

http://blog.syti.net/index.php?article=387

 

Les indignés de Parme

 " Le Festival du jambon bat son plein. A toute heure du jour, sur la place Garibaldi, à Parme, on peut déguster une assiette  de  culatello aux figues : la meilleure part du cochon, taillée dans la partie  postérieure de la cuisse, désossée, ficelée et séchée pendant de longs mois par un vent venu du Pô. La damnation des gourmets, l'emblème de la douceur de vivre à la parmesane. A quelques mètres de là, ce samedi 17 septembre, à l'ombre des portiques de l'ancienne halle aux grains, trois cents personnes environ déploient leurs banderoles. Sur l'une d'elle, étendue par terre on peut lire : « Parme n'est pas une porcherie, les cochons hors de la mairie ».

    Tous demandent la démission du maire de la ville, Pietro Vignali, pris à partie depuis qu'à la suite d'une enquête sur les marchés publics une dizaine de ses adjoints et directeurs de services ont été mis en examen, le 24juin. Pire : la ville et ses nombreuses régies municipales seraient endettées à hauteur de 600 millions d'euros.

    C'est la huitième fois qu'ils se retrouvent depuis le mois de juillet. Ils ont d'abord manifesté sous les fenêtres de la mairie, à chaque fois qu'un conseil municipal s'y tenait. Fin août, lassés de voir que leur appel à la démission demeurait sans réponse, ils ont trimballé un petit cercueil dans les rues et célébré « les funérailles » symboliques du maire et de son équipe. Ce samedi, la manifestation a pris le nom de « Via crisis ».   Le défilé, suivi de quatre policiers municipaux débonnaires, passera  devant tous les projets d'urbanisme de la ville comme autant de stations d'un chemin de croix. Les travaux de modernisation de la nouvelle gare ? « Un projet pharaonique qui ne sera peut-être jamais terminé», s'égosille Andréa Bui, un des porte-parole du mouvement.

 Le nouveau pont sur la rivière? « Une horreur qui ne débouche sur rien. » «Nous devons reprendre la ville», lance une jeune fille qui lui a pris le mégaphone.

   Une révolution à Parme ? Une nouvelle journée des barricades, comme lorsque certains Parmesans tentèrent de résister contre le fascisme, en 1922 ? Maria Ricciardi  Giannoni voudrait y croire. Pour la  présidente de l'association Libéra  Cittadinanza («libre citoyenne té »), ce mouvement « est une divine surprise». «A Parme, on ne manifeste pas pour un rien. Cela ne se fait pas de hurler et dé défiler. Mais  la population dans son ensemble est d'accord avec nous. » Elle affirme disposer de 17ooo contacts dans sa liste de diffusion. «Des gens qui ne se montrent pas, mais n'en pensent pas moins.»

    Entrée en politique par le biais des Girotondi, ces manifestants qui, à la suite du cinéaste Nanni Moretti, contestèrent Silvio Berlusconi au début des années 2000, cette petite femme blonde retrouve à Parme une mobilisation  qu'elle  croyait  perdue. «Notre mouvement est né sur la lancée de celui des femmes cet ,hiver, des défaites du pouvoir à Milan et aux référendums au printemps et des révolutions arabes. Vignali est un peu notre petit Berfusconi», dit-elle.

   La presse a eu tôt fait de surnommer ce petit millier de manifestants les «indignés». Eux-mêmes jouent de la comparaison, qui ont baptisé le réseau qui tient ensemble associations et petits  partis la Piazza, en hommage à la place Tahrir du Caire ou de la Puer ta del Sol, à Madrid."  Le Monde aujourd'hui

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