Les rêves perdus
Je n'aime pas les séparations.
Je n'arrive pas à lâcher l'été finissant.
Rien ne me console de ces soirées allongées à la lune montante à l'horizon.
Ni la richesse mauve et juteuse du figuier , ni la douceur de la chair des poires.
Je n'aime pas les séparations.
Tout de même, il y a un homme de don qui fait le lien et qui va enchanter notre chute en une spendide virevolte dans le temps ( plongée dans 30000 ans ) et dans l'espace ( la 3D) dans un vertige qui nous insufflera un regain de vie:
Werner Herzog et " La grotte des rêves perdus".
Tant qu'il y aura de ces hommes, l'été s'estompera sans douleur emporté par un souffle magique de recommencement .On continuera.