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Passer outre et mépriser.

Publié le par si-peu-de-nous.over-blog.com

Dénigrer les magistrats , placer des amis procureurs, espionner,accumuler les non lieu...vite du balai! On s'intoxique. Tout n'est pas permis, il faut le crier.
Voici un article de Sud Ouest
Affaire Bettencourt : une magistrate proche du pouvoir nommée à Bordeaux ?

Martine Valdès-Boulouque?

Le Conseil supérieur de la magistrature, selon Le Monde, pourrait s'opposer à la nomination de Martine Valdès-Boulouque comme procureur général de Bordeaux. Elle serait trop proche du pouvoir

 

Va-t-on connaître à Bordeaux une nouvelle "affaire Courroye" ?

 La principale cause du dépaysement de l'affaire Bettencourt étaient les relations tendues - doux euphémisme - entre la juge d'instruction Isabelle Prévost-Desprez et le procureur de Nanterre Philippe Courroye, ce dernier réputé proche de Nicolas Sarkozy.

La reprise en main du dossier par les magistrats bordelais était censée garantir un traitement politiquement dépassionné de l'affaire. Les choses ne seront peut-être pas si simple, révélait Le Monde jeudi dernier, dans un article (presque) passé inaperçu. La chancellerie chercherait, selon le quotidien, à imposer une personne proche du pouvoir au poste sensible de Procureur général de Bordeaux.

Le nom était niché au sein d'une liste. Celle portant nomination de cinq procureur généraux, soumise pour avis au Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Michel Mercier, Garde des Sceaux propose la nomination de Martine Valdès-Boulouque, procureur général de Grenoble. Cette magistrate de 58 ans a été, rappelle Le Monde, directrice de cabinet en 2004 de Nicole Guedj, secrétaire d'Etat aux programmes immobiliers de la justice. Promue par Rachida Dati, elle s'était affichée aux côtés de cette dernière sur les plateaux télévisés.

Elle s'était ensuite attiré l'inimitié de bon nombre de ses collègues en laissant au vestiaire son devoir de réserve, qualifiant la libération d'un homme soupçonné d'avoir braqué le casino d'Uriage (Isère), en septembre 2010, d'absolument "inacceptable". La décision alors prise par le juge des libertés et de la détention a été, depuis, confirmée par la cour d'appel. 

Les projecteurs sont donc braqués sur la juridiction aquitaine. Le CSM doit recevoir les candidats et donner un avis. Michel Mercier, selon Le Monde, anticiperait un avis négatif sur celle de Martine Valdès-Bouloque.

Ce dernier est certes consultatif. Passer outre serait cependant interprété comme un geste politique, dans un contexte aussi délicat qu'aujourd'hui pour la droite, sur le plan des "affaires", à quelques mois seulement de l'élection présidentielle de 2012.

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