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L'aube d'un beau jour

Publié le par si-peu-de-nous.over-blog.com

Encore, encore...un jour encore.

L'aube d'un beau jour

Il y a des rivières heureuses, dont le cours silencieux n'est troublé que d'un seul hoquet, un sanglot d'eau qui marque la place d'un caillou immergé. Colette

Et nous riions, parce que c'est bon de rire et qu'on rit aisément sous un climat où se réfugient, le vrai long été, le loisir d'affirmer:" Demain, nous aurons, et après-demain encore, un jour pareil à celui qui coule en instants bleus et or, un jour de "temps arrêté", un jour miséricordieux, dont les ombres dépendent d'un rideau tiré, d'un feuillage , et non d'une tristesse du ciel..." Colette

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R
l'absent de l'image<br /> <br /> -<br /> -<br /> <br /> L'étrave lourde<br /> Divise de son angle de pierre,<br /> Le murmure d'une eau.<br /> <br /> Qui se gonfle parfois,<br /> Si les nuages s'affaissent,<br /> Sur la ligne d'horizon .<br /> <br /> Ourlés de gris plombés,<br /> Ils se sont déversés en amont,<br /> Et le niveau s'est brusquement élevé ,<br /> <br /> ourlé d'écume et de remous bruns,<br /> Chargés de limons , <br /> Et de bataillons de branches,<br /> <br /> Arrachées sur les berges ,<br /> Puis d' arbres entiers,<br /> Charriés par les flots.<br /> <br /> Saccades et mugissements ,<br /> ont supplanté<br /> les murmures du passé ,<br /> <br /> Pour peser sur les piles<br /> du vieux pont, <br /> dont les bases mollissent .<br /> <br /> Et finissent par céder,<br /> Sous les assauts des troncs,<br /> Et l' épaisseur fluide .<br /> <br /> Les arches tremblent,<br /> En un soupir définitif,<br /> Puis lentement s'affaissent .<br /> <br /> Avant de s'effondrer<br /> Dans un fracas lugubre,<br /> dans le cours furieux .<br /> <br /> La maçonnerie dispersée,<br /> bousculée, écartelée,<br /> disparaissant sous les eaux,<br /> <br /> Pour reparaître à quelque distance , <br /> quelques jours plus tard,<br /> en un puzzle informe,<br /> <br /> Entremêlé , d'un chaos inextricable,<br /> De végétaux et d'ordures,<br /> Lorsque s'amorce la décrue.<br /> <br /> Un amoncellement incongru,<br /> Quand , revenu dans son cours,<br /> Le fleuve l'ignore avec superbe,<br /> <br /> de sa voix redevenue douce .<br /> Les filaments légers des nuées<br /> Et l'arc de l'azur ,<br /> <br /> Jouent à nouveau<br /> Dans son miroir étale,<br /> Et seul, le pont <br /> <br /> est absent de l'image.<br /> <br /> -<br /> RC - nov 2014
N
All this we share, ma chère. Je t'embrasse, chalossienne étoilée
M
..and your fingers making the guitar laugh and weep...so gently.